Page:Rousseau - Beaux-arts, 1824.djvu/104

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

est la touche qui suit le mi immédiatement sans en laisser aucune entre deux.

La cinquième, sol, à un ton du fa, et à trois tons et demi de l’ut  ; il faut laisser une touche intermédiaire. La sixième, la, à un ton du sol, et à quatre tons et demi de l’ut  ; autre touche intermédiaire.

La septième, si, à un ton du la et à cinq tons et demi de l’ut  ; autre touche intermédiaire.

La huitième, ut d’en haut, à demi ton du si, et à six tons du premier ut dont elle est l’octave par conséquent le si est contigu à l’ut qui le suit, sans touche intermédiaire.

En continuant ainsi tout le long du clavier, on n’y trouvera que la réplique des mêmes intervalles, et l’écolier se les rendra aisément familiers de même que les chiffres qui les expriment et qui marquent leur distance de l’ut fondamental. On lui fera remarquer qu’il y a une touche intermédiaire entre chaque degré de l’octave, excepté entre le mi et le fa, et entre le si et l’ut d’en haut où l’on trouve deux intervalles de demi ton chacun qui ont leur position fixe dans l’échelle.

On observera aussi qu’à la clé d’ut toutes les touches noires sont justement celles qu’il faut prendre et que toutes les blanches sont les intermédiaires qu’il faut laisser. On ne cherchera point à lui faire trouver du mystère dans cette distribution et l’on lui dira seulement que comme le clavier serait trop étendu ou les touches trop petites si elles étaient toutes uniformes, et que