Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t14.djvu/416

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Rousseau ; parce que le fils d’un homme que M. Rousseau n’aime pas se trouve par hasard logé dans la même maison que mot ; parce que mes hôtesses, qui ne savent pas un mot de François, ont regardé M. Rousseau froidement !........ Au reste, j’ai dit seulement à M. Rousseau que le jeune Tronchin n’avoir pas contre lui les mêmes préventions que son pere.”

Sans prétendre prononcer entre M. Rousseau & M. Hume qui rapportent différemment ce fait je demanderai à ce dernier si c’est aussi par hasard qu’il protege le jeune Tronchin. Cela valoir la peine d’être expliqué.

De la page 324. à la 328. nouvelles accusations, nouveaux dénis, même réflexion à faire que ci-devant.

M. Rousseau dit qu’il écrivit une lettre*

[*Page 327 de la lettre.] que M. Hume “devoit trouver sort naturelle s’il étoit coupable, mais fort extraordinaire s’il ne l’étoit pas.” M. Hume s’en rapporte encore à la lettre du 22 mars, où il ne trouve que le ton, de la plus grande cordialité sans la moindre réserve. Ce pauvre cher Monsieur rêve amitié, & la trouve par - tout.

M. Rousseau dit*

[*Page 331.] “la trahison d’un faux ami dont j’étois la proie, étoit ce qui portoit dans mon, cœur trop sensible l’accablement, la tristesse & la mort.”

“Ce faux ami,*

[*Note de M. Hume.] c’est moi sans doute. Mais cette trahison quelle est-elle ? Quel mal ai-je fait ou pu faire à M. Rousseau ? En me supposant le projet de le perdre, comment