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Page:Roussel - La Vue, 1904.djvu/52

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Elle l’écarte par une pression douce
Et le soulève un peu, seulement pour laisser
De l’air nouveau, plus vif et plus frais, s’y glisser ;
L’aiguille qu’elle tient en même temps, dessine
Sur l’ouvrage, son ombre appréciable et fine
Dont les côtés sont flous et débordants ; le fil
Très court, ne pouvant plus durer, est en péril
De séparation soudaine ; pour qu’il sorte
De l’aiguille, la moindre impulsion trop forte
Suffirait bien ; l’ouvrage est en beau linge fin ;
Le fil part d’un ourlet mou qui tire à sa fin ;
Le linge se chiffonne, obéissant et souple,
Manié fréquemment.





À gauche un jeune couple
Examine la mer ; l’homme de son bras droit