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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/215

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pas perdu un détail de la scène, se tenaient maintenant embrassés avec émotion.



Nous continuâmes, dans le sens ordinaire, à longer le mur transparent, derrière lequel n’apparaissait plus que du terrain libre, qui semblait attendre de nouveaux personnages.

Parvenu à l’extrémité de l’immense cage, Canterel tourna une première fois à gauche — puis une deuxième, après avoir suivi d’un bout à l’autre la paroi de verre, longue d’une dizaine de mètres, qui formait là un angle droit avec chacun des deux murs principaux ; maintenant, nous marchions lentement auprès du maître, dans la direction de l’esplanade, contre celui de ces deux derniers murs en vitres qui, pour nous, était encore nouveau.

S’arrêtant bientôt, Canterel, le doigt tendu vers l’intérieur de la cage, nous désigna, dressée à trois pas du vitrage qui nous empêchait de l’atteindre et garnie de diverses manettes, une importante masse cylindrique en métal sombre,