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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/332

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Lettré trop accompli pour ignorer les runes, il eut vite fait de transcrire en caractères français, sur une petite ardoise à crayon blanc ornant la table, l’énoncé mystérieux, — non sans mettre entièrement en majuscules attirantes les deux mots que des guillemets recommandaient à l’attention. Il alla prendre alors, dans une grande bibliothèque voisine de la cheminée, le volume désigné — puis, une fois réinstallé, obtint au bas de l’ardoise, en faisant dans le paragraphe des Cortier la sélection de lettres voulue, la brève sentence : « Vedette en rubis. »

Devant lui brillait l’affiche-bijou, qui, de tout temps, couchée dans un écrin ouvert, avait orné la table de François-Jules.

Il s’en saisit — puis, au moyen d’une loupe qui traînait à portée de sa main parmi plumes et crayons, éplucha le marquant nom rouge.

À la longue, il découvrit dans la plaque d’or une imperceptible entaille circulaire entourant de très près l’un des rubis, qui, sous un léger effort aussitôt tenté par lui du bout de l’ongle, s’enfonça pour se relever une fois libre.

Dès lors, posant la loupe, il n’eut besoin que de quelques tâtonnements pour trouver le res-