Aller au contenu

Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/335

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le lendemain, la nouvelle fit grand fracas dans les environs.

Pascaline Foucqueteau, cramponnée à l’idée de la réhabilitation de son fils, soupçonna l’existence de quelque mystérieux rapport entre l’assassinat d’Andrée et ce suicide qu’aucun ne pouvait expliquer.

Sachant, par des articles de presse, tout ce que Canterel tirait des morts, elle songea que, facticement ranimé, François-Charles devrait logiquement revivre, comme ayant été plus frappantes pour lui que nulles autres, les minutes, sans doute grosses de révélations précieuses pour la cause de Thierry, durant lesquelles tels faits l’avaient poussé à se détruire.

Grâce à de fiévreuses démarches, publiant partout son idée, elle obtint de la justice que le corps, en vue d’un supplément d’instruction, fût transporté d’office de la maison de Meaux, où l’on mit les scellés, jusqu’à Locus Solus, — malgré la résistance de la famille, composée de proches cousins qu’effrayait, par ses menaces de scandale, la troublante éventualité d’une révision de l’affaire Foucqueteau.

François-Charles apprêté par Canterel, choi-