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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/57

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posait normalement, la rondelle bleue en haut ; dans le cas, au contraire, où la mâchoire dominatrice se trouvait en jeu, la manœuvre, bien que pareille, exigeait le renversement complet du cylindre et de la rondelle grise. Pour les bouches dégarnies, si d’un côté le soutien faisait défaut à cause d’une dent manquante, le maître, en vue d’un emploi fort simple, choisissait dans un lot varié de parallélépipèdes droits en ivoire plein celui qui, par sa hauteur, pouvait fournir la meilleure suppléance ; le cylindre, s’installant d’une part sur une dent, de l’autre sur l’ivoire, offrait ainsi l’opposition voulue. Quand un vide complet environnait la dent morbide, doublement isolée, deux parallélépipèdes devenaient nécessaires. En présence de deux dents-supports d’inégale grandeur, Canterel recourait à un assortiment de petits carrés ivoirins d’épaisseurs diverses, dont un seul, mis sur la plus basse, établissait, pendant l’instant critique, une parfaite similitude de niveau.

Par une conséquence voulue de la combinaison atomique particulière qui l’engendrait, l’aimantation s’exerçait seulement du côté intérieurement assombri au début par le cylindre, dans