Aller au contenu

Page:Routhier - Les échos, 1882.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LE CHRIST VIVANT




Après trois jours passés dans l’ombre et le mystère,
Son sépulcre soudain rayonne et resplendit ;
Ses gardes éperdus sont tombés contre terre :
Il est ressuscité, comme il l’avait prédit !

Dans la nuit de la mort la Vie incorruptible
En sa chair est venue allumer son flambeau ;
Et, rouvrant le linceul, son bras irrésistible
A levé sans effort la pierre du tombeau !

Il est ressuscité ! Sur sa chair virginale
La douleur n’aura plus d’empire désormais !
Il est ressuscité, sa victoire est finale,
En tous lieux il vivra glorieux à jamais !