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Page:Routhier - Les échos, 1882.djvu/94

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échos patriotiques


IV


Trois sièles sont passés, et les peuples sauvages
Qui foulaient autrefois l’herbe de nos rivages,
Comme une ombre, sont disparus.
Il est vaincu le dieu de l’Iroquois terrible,
Et les adorateurs de la Croix invincible
Comme les blés se sont accrus.

Stadaconé n’est plus, et sur son promontoire
Québec dresse son front tout rayonnant de gloire,
Du passé vivant souvenir !
Les murs d’Hochelaga sont tombés en poussière,
Et Montréal, drapant une robe princière,
Marche à grands pas vers l’avenir.