de marins se sont rangées au bout de l’Île d’Orléans. Le bombardement de la ville redouble et se prolonge jusque sur les battures de Beauport. Est-ce une nouvelle attaque sur notre camp ?
Je ne le crois pas ; car nous les avons repoussés il y a quelques jours.
Ne craignez-vous pas une descente au Foulon ?
Il y a là un poste qui veille. Et les batteries de Samos et de Sillery ne sommeillent pas, j’espère. Il y a de plus le régiment de Guienne qui a reçu ordre de s’avancer sur les hauteurs d’Abraham, et même de descendre jusqu’au Foulon. Avec ces précautions de notre part, Wolfe ne commettrait pas l’imprudence de venir se placer entre Bougainville et moi.
S’il l’osait pourtant ?
Ce serait un coup d’audace ; mais il n’aurait pas le temps de ranger ses troupes que je tombe-