Oui, c’est assez pour vaincre ; mais ce n’est pas assez pour poursuivre l’ennemi vaincu, et l’anéantir.
Non, tu vois d’ici le terrain, les lignes de retranchements, le fort, la rivière, et voici mon plan de bataille.
Au premier appel des clairons, les bataillons marcheront en avant, et borderont les retranchements, en se groupant plus nombreux aux angles des redans.
Derrière eux, les grenadiers rangés en bataille attendront l’ordre de marcher où besoin sera.
Là-bas, dans la pente qui borde la forêt, les Canadiens se battront en tirailleurs, en se cachant derrière les arbres.
Bourlamaque est chargé de la gauche avec les régiments, LaSarre et Languedoc.
Toi, tu prendras la droite avec Guienne, Béarn, et la Reine.
Moi, je me tiendrai au centre avec le premier de Berry, et le Royal Roussillon.
Le deuxième bataillon de Berry, commandé par Trécesson, gardera le fort.