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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/105

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le bonheur de plaire au duc de Choiseul, elle fit avoir des lettres de justification à son mari, qui le rendirent blanc comme neige, et lui conservèrent les gains frauduleux qu’il avait été obligé de rendre ».[1]

On a écrit et répété que madame Pénisseau était arrivée ici en même temps que son mari. C’est là une erreur. Madame Pénisseau était Canadienne.

L’acte de mariage de Pénisseau au registre de Notre-Dame de Montréal, à la date du 2 mars 1753, dit :

« Le deuxième mars mil sept cent cinquante et trois, apres la publication d’un ban vue la dispense des deux autres accordée par Mre Louis Norman grand vicaire de Mgr l’eveque de québec, je soussigné faisant les fonctions curiales, ayant pris le mutuel consentement par paroles de présent Louis penisseau âgé de vint et neuf ans fils de Sr charles penisseau avocat au présidial de poitiers et de demle catherine bry ses pere et mere de la paroisse de st paul de la ville et diocese de poitiers d’une part et d’aussi présente demle Marie Marguerite lemoine moniere âgée de vint ans fille de Mr alexis le moine moniere negotiant et de defunte demle Marie joseph de Couagne ses pere et mere de cette paroisse d’autre part, les ay mariés selon les regles et coutumes observées en la ste eglise en presence de Mr Michel Jean hugue pean aide major de troupes, des Srs alexis lemoine Moniere pere de l’epouse,

  1. Vie privée de Louis XV, vol. IV, p. 78.