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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/225

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gne en second en 1725, enseigne en pied en 1733, lieutenant en 1741, et capitaine en 1749. Les Lorimier ont toujours eu le tour ou l’habileté de se faire aimer des Sauvages. Ils tiennent cette utile qualité de leur premier ancêtre canadien. Les Sauvages, qu’ils fussent Iroquois, Hurons, Algonquins, etc., étaient de grands enfants. Il fallait vivre avec eux, les étudier, parler leur langue, scruter leurs coutumes et leurs caprices avant de réussir à se faire écouter d’eux. C’est ce qu’ont fait les Lorimier, de génération en génération ; de là leur succès auprès de ces tribus indisciplinées.

M. de Lorimier eut l’occasion de connaître ses amis les Sauvages car il fut en garnison dans plusieurs forts où les Sauvages étaient des visiteurs assidus.

M. de Lorimier, fut pendant quelques années commandant du fort de la Présentation qui était un des plus intéressants de la colonie.

M. de Lorimier, devenu sujet anglais, n’était pas obligé de se rendre à la convocation du Châtelet de Paris en 1763. Il resta au Canada. Le Châtelet déclara qu’il serait plus amplement informé sur les faits à lui reprochés. Comme M. de Lorimier ne se présenta pas devant le tribunal dans les années qui suivirent, la poursuite contre lui fut abandonnée.

Sous le régime anglais, les services de M. de Lorimier furent réclamés par le gouvernement. Il fallait des officiers d’expérience pour venir à bout