Aller au contenu

Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/277

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nitionnaire général. Depuis, Mr Bigot a changé d’avis, parce que la Cour n’a pas envoyé cette année les grâces demandées en 1756 et que ce retard semble défendre d’en demander des nouvelles ; mais il m’a protesté que l’année prochaine il solliciterait le brevet et qu’il vous adresserait par le ministre à ce sujet (sic). Un seul mot de vous, ma chère maman, à Mr Bigot, qui lui ferait connaître que vous vous intéressez à de Vienne, le déterminerait à me tenir parole. S’il demande ce brevet, il l’obtiendra et si vous lui écrivez que vous le désirez il le demandera, je le connais et j’ose en répondre. Pardon, mille fois pardon, ma chère maman, mais le sujet pour lequel je vous prie de vous intéresser est un de ceux qui dans la rade sert le mieux le Roi, et le bien du service exige qu’il soit avancé, Mr Bigot me l’a dit cent fois. »

Le 12 août 1758, l’intendant Bigot écrit à Mme Hérault de Séchelles :

« J’ai reçu la lettre dont vous m’avez honoré le 25 mars en faveur de M. de Vienne. Il suffit, madame, que vous vous intéressiez à ce qui le regarde pour que j’aie l’honneur de rendre compte à Mr de Moras de son mérite et de ses talents. Je le ferai avec d’autant plus de plaisir que Mr de Vienne remplit avec distinction l’emploi qu’il occupe et que c’est un très bon sujet. Je demanderai à ce ministre son avancement par les derniers navires et j’aurai l’honneur de vous en informer ; vous serez (?)