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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/305

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influence l’aurait-on laissé tranquille en 1763 ? Bibaud raconte qu’au début du régime anglais, M. de Belestre, peu en moyens, labourait ses terres lui-même.[1] S’il avait fait une fortune aux dépens du Roi au Détroit, il en aurait conservé assez pour se payer le luxe de s’engager des hommes de ferme à une époque où la main-d’œuvre était à si bon marché.

Nous voulons bien croire que M. de Belestre, comme la plupart des commandants des forts du régime français, commit des irrégularités, mais nous ne pouvons le qualifier de voleur sans avoir la preuve de ses vols.

André Arnoux


En 1749, André Arnoux était chirurgien-major des vaisseaux du Roi à Rochefort. D’après Mgr Tanguay, André Arnoux était originaire de la ville même de Rochefort, paroisse Saint-Louis. De son côté, M. P.-B. Casgrain prétend que Arnoux était né à Saint-Paul, diocèse de Vence.

André Arnoux s’embarquait sur la frégate du Roi la Diane, en juin 1749, pour le Canada où il venait d’être nommé chirurgien-major des troupes de la marine. Deux de ses frères, Blaise Arnoux, aussi chirurgien, Joseph Arnoux, apothicaire, passèrent au Canada en même temps que lui ou peu après.

  1. Maximilien Bibaud, Le Panthéon Canadien, p. 19.