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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/49

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de Saint-Antoine ; du navire le Saint-Victor, dans lequel il était en société avec les dits Bréard et Estèbe ; du fonds de magasin du dit Estèbe et du sieur de La Maletie, qu’il avait acheté à Québec en société avec le dit Péan ; et de l’envoi de marchandises fait en 1757, par une maison de commerce de Bordeaux au dit Péan, dans lesquelles le dit Péan lui avait cédé un intérêt.

« Secundo — D’avoir pareillement surapprécié les grains de porcelaine, canots d’écorce, souliers tannés, et les ustenciles du pays, tels que colliers de portage, raquettes et autres effets qu’il faisait rassembler pour le service du roi par le dit Lemoine Despins, avec lequel ainsi qu’avec le dit Martel de Saint-Antoine, il était en société, comme aussi d’avoir profité des gains illégitimes qu’a produit la dite surappréciation.

« Tertio — D’avoir suivant son aveu et lorsqu’il a pris un intérêt aux ouvrages de couture nécessaires au service, accordé des prix trop forts aux dits ouvrages dont le dit Martel de Saint-Antoine était chargé et d’avoir profité du gain illégitime que ce surhaussement a produit.

« Quarto — D’avoir pareillement accordé des prix trop forts aux marchandises qui sont entrées dans les magasins du roi à Montréal, et qui composaient le fonds de commerce que Lemoine Despins, négociant, faisait tant à Québec qu’à Montréal, lequel fonds le dit Péan avait acheté en 1756.

« Quinto — D’avoir autorisé et toléré l’usage