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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/73

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et enterré dans la paroisse de Saint-Hilaire de Tours.

« La mort lui avait ravi sa chère épouse dame Marie-Anne Gauvreau, en son château d’Esvres, le 22 septembre 1766, à l’âge de 52 ans.

« La tendresse éplorée de leurs enfants versa des larmes d’amertume sur le dernier de leurs soupirs, inconsolables de les avoir perdus. Le moment qui les réunira à eux verra à peine finir leurs justes regrets, ils n’oublieront jamais les dignes auteurs de leur existence et les pauvres diront à leurs enfants qu’en les perdant, ils perdirent leur soulagement, leur appui et leur consolation.

« C’est le monument que la piété, le respect, la religion et la reconnaissance de messire Pierre Martel de Magesse, leur fils aîné, écuyer, ancien officier au régiment de Berry, Languedoc et la Sarre, lieutenant de Nosseigneurs les maréchaux de France, seigneur de la paroisse de Dorsay et autres lieux, et dame Marie-Françoise-Jacques Doire, son épouse, érigèrent à la mémoire du plus tendre et du plus chéri des pères. Requiescant in pace — 1788 ».[1]

Jean-Pierre La Barthe


Le 1er janvier 1757, l’intendant Bigot donnait la commission suivante au sieur La Barthe :

« Estant necessaire de remplir la place de Gar-

  1. P.-G. Roy, La famille Martel de Magesse