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Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1786, tome 7.djvu/449

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che dans une direction oblique ; ils se rapprochent dans leur extrémité inférieure, au point que le côté inférieur n’a que dix pouces de longueur : toutes ces mesures au surplus ne sont exprimées ici que pour indiquer à peu près les proportions du bandage. On applique ce bandage de façon que l’échancrure embrasse le pli de l’articulation, & que les côtés droit & gauche-se réunissent au milieu de la face externe de l’avant bras, ils y sont rapprochés l’un de l’autre par cinq cordons partant de chacun de ces côtés & noués les uns aux autres.


Section XXV.

Du bandage pour le genou.

Ce bandage est tiré d’une pièce de toile quarrée, dont le côté supérieur est alongé de deux pouces au plus, par deux fentes recouvertes de pièces appliquées par couture : la première de ces fentes descend parallèlement au côté le plus voisin jusqu’aux deux tiers de la hauteur du bandage, à la distance de trois pouces : la seconde faite à trois pouces de distance de la première, ne descend que de trois pouces seulement : il en est encore une troisième pratiquée au milieu de la pièce ; elle est d’environ un pouce & demi de largeur sur trois de hauteur. L’angle le plus voisin de la première fente, est tronqué de deux ou trois doigts ; le bord latéral répondant à cette mutilation, est lui-même tronqué d’un pouce & demi mesuré sur le côté inférieur, & de six pouces mesuré sur lui-même ; le côté opposé est aussi tronqué de la même manière, de telle sorte que le côté inférieur se trouve réduit à sept pouces : chaque bord latéral porte cinq liens répondans l’un à l’autre.

Section XXVI.

Du bandage pour la jambe postérieure.

La figure de ce bandage est trapézoïde : ce bandage est si composé qu’on ne peut le décrire sans voir la figure ; mais nous dirons seulement qu’à ce bandage sont attachés quatre principaux liens dans son bord supérieur, & quatre autres petits liens à chacun de ses bords latéraux.


Section XXVII.

Du bandage du jarret & du canon postérieur.

Ce bandage est formé d’une pièce de toile dont l’étendue est proportionnée à celle qui se trouve entre le haut du jarret & le milieu du boulet de l’animal ; supérieurement elle est entr’ouverte de quatre pouces de profondeur sur autant de largeur, mesuré sur le bord supérieur qui, dans son principe avoit quatorze pouces de longueur, le bord inférieur n’en ayant que huit ou neuf, tandis que les latéraux aussi dans leur principe, décrivoient une ligne droite, chacun de ces bords latéraux porte un repli qui le raccourcit d’un pouce & demi : l’inférieur est alongé d’environ deux pouces, par une pièce appliquée sur une fente pratiquée dans son milieu.

Quant aux ferremens pour les fractures des os, ils sont si compliqués que nous croyons devoir nous dispenser de les décrire. Il nous suffit de renvoyer nos lecteurs au mot