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Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1796, tome 9.djvu/195

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par le bas d’une plaque de fer N, E, C ; on voit en Y la pointe de l’un de ces socs, que l’on suppose entrer ici dans la terre, ainsi que les deux autres.

La herse est composée de trois pièces de bois qo, ow, wn, liées l’une à l’autre par des mortoises & des tenons en o & w, & de deux dents de fer semblables entre elles w z, O R. Ces deux dents sont attachées par des écrous w & o à la herse, qui est elle-même attachée à la traverse X, Z, par deux charnières, vers q & n. Sur les deux jumelles, sont aussi attachés par deux vis vers m & vers e, deux ressorts soudés m, i, q, e, z, n, dont les bouts vers q & n s’appuient sous la herse pour faire entrer les deux dents en terre.

L’avant-train est composé de deux pièces V, R, S, s, semblables & parallèles entre-elles, sur lesquelles est attaché le palonier, r, s, & l’essieu u, t des deux roues. Le semoir porte sur cet avant-train, quand cela est nécessaire, (la manière d’opérer sera décrite ci-après) par une barre de bois d, x un de ses bouts est enfilé vers d dans deux anneaux qui tiennent à la table, & dont on n’en voit qu’un ici. L’autre bout x de cette barre porte sur le milieu de l’essieu de l’avant-train, entre deux chevilles plantées sur cet essieu. L’avant-train est encore lié au semoir par les crochets & anneaux que l’on voit ici en V & S.

En t & n sont deux poulies attachées par trois ou quatre vis aux rayons des roues. Les poulies Q & u sont embrassées par une courroie de cuir de la même largeur que les rainures des poulies, & dont les deux bouts se joignent ensemble par une boucle, ainsi qu’une jarretière. Les deux autres poulies P & t sont embrassées de même par une semblable courroie.


Effet du Semoir.

Le grain étant mis dans la trémie A, toute la machine étant tirée par le cheval attelé au palonier r, s, & dirigée par le semeur qui tient les deux cornes, alors les trois socs D, K, e C, ouvrent chacun un sillon, & en même-temps les poulies K, r, en tournant, font tourner, par le moyen des courroies, les deux autres poulies Q, P, & par conséquent aussi le cylindre qui est dans la boîte B, lequel en tournant, distribue également les grains dans trois tuyaux qui sortent par-dessus la boîte à semence ; la distribution s’en fait par une mécanique. On voit ici en a & b le bout de ces tuyaux. Ces tuyaux a & b se dégorgent dans deux autres tuyaux d & f. Le tuyau a se dégorge dans le tuyau qui vient aboutir derrière le soc D est h, où il pose les grains dans le sillon fait par ce soc. De même le bout du tuyau b de la boîte se dégorge dans le tuyau f, qui vient aboutir en g derrière le soc k ; de même encore le troisième tuyau de la boîte, lequel on ne peut pas voir dans cette figure, se dégorge dans un autre troisième tuyau que l’on voit passer ici en v, y, & qui va aboutir derrière le troisième soc e, C. Les deux dents de la herse passant ensuite, chacune entre deux de ces sillons, couvrent les grains qui sont tombés dans ces trois sillons.

Selon que l’on tourne plus ou moins de la droite à la gauche, ou de la gauche à la droite, une vis B, qui est sur le devant de la boîte, il tombe