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Page:Rutebeuf - Oeuvres complètes, recueillies par Jubinal, tome I, 1839.djvu/392

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bliothèque bodléienne, que j’ai lieu de supposer être celle dont parle Dupin, mes recherches n’ont pu être jusqu’à présent couronnées de succès. Je me borne donc tout simplement à rapporter ce que dit Ellies-du-Pin.


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NOTE G.

(Voyez page 46, note 2.)


Erard, seigneur de Valéry, de Saint-Valérian et de Marolles, connétable de Champagne, était fils de Jean, seigneur de Valéry et de Marolles, et avait pour frère Jean de Valéry, qui se distingua beaucoup dans la première croisade et donna à saint Louis d’excellents conseils[1]. (Voyez Joinville ; consultez aussi, pour deux actes qui le concernent, les cartons 208 et 256 du Trésor des chartes, et, pour d’autres membres de sa famille, les cartons 174, 136 et 143 du même dépôt.)

Erard épousa, je ne sais en quelle année, une dame nommée Marguerite, que les sceaux qui nous restent d’elle représentent debout, en manteau, avec quatre fleurs de lis pour fond, et un faucon sur le poing. Il en eut une fille nommée Agnès, qui fut mariée à Savari, lequel devint vicomte de Tharse après la mort de son frère Aimeri, et dont les deux fils se nommèrent Guidon et Renault. (Voyez l’Amplissima collectio de dom Martenne, tome V, page 1157.)

Comme on ne trouve nulle part une biographie d’Erard de Valéry, et que la notice donnée sur ce chevalier dans l’histoire généalogique de France, à l’article des chambriers, tome VIII, page 405, est très incomplète, nous allons essayer

  1. Il y a aussi un Bernard de Saint-Valéri nommé dans la Bible Guiot de Provins. (Voyez Barbazan et Méon, t. II, page 319. Voyez également M. de Reiffenberg, Introd. à la Chronique de Philippe Mouskes, fol. 184.)