A mes cheveux blancs, |
Et je voudrais donner à ton âme inquiète
Un conseil, un exemple ; et, m’offrant pour appui,
Répandre dans ton sein cette vertu secrète
Par qui lui soit rendu le repos qui l’a fui.
Mais, en sondant, hélas ! et mon cœur et ma vie.
Je vois trop à quel prix le trouble m’est ôté.
Et d’où me vient la paix que ta jeunesse envie !...
Que Dieu te garde, enfant, de ma sérénité !
Bel arbre au tronc penché, noirs et noueux rameaux.
Feuillage pâlissant, tige à la baie amère,
De qui retient son nom la hauteur solitaire
Où Jésus dans la nuit vint pleurer sur nos maux ;
Pathétique olivier, au seuil des temps nouveaux,
Toi qui vis, s’effrayant de son calice austère.