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Page:Ségur - Comédies et proverbes.djvu/377

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Léonce, la serrant dans ses bras.

Sois sûre, ma bien chère Gudule, qu’à l’avenir aucun mensonge ne viendra jamais souiller mes lèvres. Non, jamais, lors même qu’un aveu ou une déclaration sincère devraient me causer les plus grandes peines.

Madame de Pontisse.

Viens dans mes bras, mon enfant ; nous te croirons désormais comme nous croyons Gudule, qui n’a jamais altéré la vérité. (Tout le monde félicite et embrasse Léonce, qui paraît ému et heureux.)

M. de Pontisse.

Il ne reste plus qu’à réparer la maladresse de mon bon Léonce, et de présenter demain à mes pauvres petites calomniées un échiquier sans tache qui leur rappellera que, depuis sa conversion, Léonce mérite toute leur confiance.