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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 1.djvu/169

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LETTRE XIV.

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Melle Émilie
à
la Cesse de Loewenstein.


Remerciez le ciel, ma chère Victorine, de ce qu’il y a un cheval bai à vendre chez un fermier, à une lieue de Loewenstein ; grâce à ce cheval bai, vous verrez votre amie. Voici le fait : mon oncle, le Doyen du chapitre a besoin d’un cheval de cette couleur ; c’est un grand connoisseur, il va le voir demain et ira vous demander à dîner. Sa nièce l’accompagne et sa joie d’embrasser sa chère Victorine la transporte. Je verrai donc enfin la