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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 1.djvu/211

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LETTRE XX.

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Melle Émilie
à
la Cesse de Loewenstein.


Combien votre amitié me touche, ma chère Victorine, et combien m’a été utile en ce moment votre officieuse prévoyance ! Je venais de lire la gazette qui met au nombre des blessés mon cher Baron ; j’étais toute entière à l’inquiétude la plus déchirante lorsque votre lettre m’est arrivée. Vous avez prévu la douleur qui m’accablait, vous ne vous êtes occupée que pour la guérir, je vous dois mon repos,