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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/195

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à l’avide rapacité des Français ! et quel délice pour l’impiété et la licence effrenée, que de pouvoir attaquer la religion dans ses foyers, humilier son chef au milieu de la métropole du monde chrétien, et jusques sur la chaire pontificale. Vous voyez que rien n’est si incertain que l’époque de la paix, et qu’il est bien difficile d’en prévoir les conditions. Les Puissances fatiguées de la guerre, épuisées d’hommes et d’argent, seront-elles forcées à faire une paix désavantageuse, ou en dicteront-elles les conditions ? C’est d’elles que semble dépendre l’espoir du rétablissement de la monarchie ; si la paix est désavantageuse pour les Puissances, elles n’auront pas le droit de rien exiger ; si elle est avantageuse, satisfaites d’obtenir des indemnités considérables, telles que la restitution ou la cession même