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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/202

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songé que j’aurais besoin qu’on arrangeât ma tête. Voulez-vous prendre ce soin ? Le Marquis est entré à ces mots ; ma mère lui a répété la conversation, et m’a dit voulez-vous que le Marquis vous rende ce service, puisque vous convenez qu’il vous serait nécessaire. Il a répondu, je ne demande pas mieux ; si madame la Comtesse me le permet, je lui dirai mon sentiment sur la tête des femmes, et elle fera choix de ce qui peut lui convenir. J’ai dit assez froidement qu’il me ferait bien de l’honneur, et mon oncle a ajouté en parlant au Marquis : écrivez-lui et vous me montrerez la lettre. La voiture est avancée et ils sont partis ; le Commandeur me disant, il vous écrira, je veux qu’il vous dise votre fait. Il n’a pas manqué, comme bien vous pensez, à obéir au Commandeur, et voici la