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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/200

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suis guéri d’une blessure grave, et je n’attends, elle le sait bien, qu’une permission de me rendre à l’armée, qui ne peut tarder. La complette aversion ne pourrait aller plus loin que l’ordre qu’on me donne. J’obéirai, encore une fois, oui, je m’arracherai d’auprès d’elle. Il lui en coûte bien peu de me donner un tel ordre ! mais elle saura ce qu’il en coûte pour l’exécuter. Dans trois jours, ma cousine, j’irai vous voir, et vous dire, adieu, pour long-temps, pour jamais peut-être !

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