Aller au contenu

Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/237

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

il est le chef, et il ne lui est pas permis de l’enterrer dans l’oubli, d’éteindre ainsi le souvenir d’une longue suite d’illustration et de services, enfin son père vit, et quoique philosophe et peu attaché aux préjugés de la naissance… je l’ai arrêté, par parenthèse sur ce mot de préjugés : dites droits, monsieur le Marquis, et c’est tout ce que j’ai eu à reprendre dans son discours. Mon père ne fera pas, a-t-il ajouté, le sacrifice qu’on exige ; les mêmes principes qui le font demander le porteront à le refuser ; c’est par un juste attachement à son nom que monsieur d’Ermenstein désire que le mari de sa petite-fille le perpétue, le même motif doit m’empêcher de renoncer au mien.

Je n’ai rien eu à répondre à un tel raisonnement, et n’ai pu qu’applaudir à la noblesse des sentimens de ce cher