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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/156

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ses bras, et m’a dit : le commandeur de Loewenstein ne sait ce que c’est que de s’arrêter en beau chemin, venez et suivez-moi. Nous sommes entrés ensemble chez la Comtesse qui était avec sa mère, le Commandeur dès qu’il les a vues, a dit à sa belle-sœur : « ne seriez-vous pas bien aise, ma sœur, d’avoir un fils bien élevé, brave, honnête homme ? — Qui en doute, mon frère, quoique cependant Victorine ne me laisse rien à désirer ; mais pourquoi cette question ? — En voici un que je vous ai trouvé, (en me montrant,) et d’assez bonne mine comme vous voyez ; eh bien ! c’est votre fils, c’est mon neveu, si la Comtesse ne s’y oppose pas. Qu’en dis-tu ma nièce ? Allons nous promener ma sœur et parlons à mon frère. Il faut laisser ma nièce s’expliquer avec le Marquis ; il vaut mieux, si elle le