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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/218

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TESTAMENT
DU MARQUIS DE St. ALBAN.
Séparateur


Dans le cas où je viendrais à mourir avant d’être marié ou réintégré dans mes biens en France, mon intention est que mon bien actuel, montant à la valeur d’environ deux cents vingt mille livres, soit partagé de la manière suivante.

1o. Je laisse à madame la comtesse de Longueil soixante-dix mille livres, et pareille somme à monsieur le comte de Longueil, sur lesquelles sommes ils voudront bien prélever celle de six mille livres pour l’employer à secourir au moment, un ou deux des plus malheureux de mes compatriotes.