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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/257

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dernière, toute entière auprès de notre amie, sans dormir un instant, toujours debout ou à genoux auprès de son lit, lui serrant les mains, pleurant avec elle ; le Marquis avait bien raison de dire que ce serait un charmant sujet. Je suis obligée de monter et de descendre sans cesse, pour donner des nouvelles à la mère, au Commandeur. Le docteur est revenu ici, peu après votre départ, et y passera deux jours. Il nous a donné quelquefois un peu d’espérance ; mais il évite depuis son retour de répondre à nos questions. Ah ! Madame, je vois bien en noir.

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