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Page:Séverine - Notes d'une frondeuse, 1894.djvu/8

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PRÉFACE


« LEUR AVENIR »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Je ne souhaite de malheur à personne ; mais, vraiment, le jour où, entrant dans la lâcheté du Parlement comme dans du beurre, un général ayant un coq peut-être au lieu d’un aigle à son képi — qu’importe ! — nous emballerait pêle-mêle : les socialistes, les radicaux et les tricolores, ce jour-là, je ne pourrais m’empêcher de rigoler un brin de la penauderie de mes voisins, poussés dans le panier à salade à coups de pied au derrière, comme en Décembre, et se grattant la place avec un gros soupir.

» Nous, les socialistes, on nous fusillerait d’emblée et avec colère, parce qu’on ne redoute que nous ; et que,