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Page:Sacher-Masoch - La Czarine noire et autres contes sur la flagellation, 1907.djvu/359

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ARIELLA

— Mettez Shakespeare en liberté, commanda-t-il, au nom de la reine !

L’officier rengaina son épée, ses hommes détachèrent les menottes, et la foule, poussant des cris de joie et lançant les casquettes en l’air, accompagna en triomphe Shakespeare et Southampton à la taverne de la sirène, où de nombreux amis et admirateurs du poète restés sous le charme de l’immortel chef-d’œuvre, lui firent une ovation et vidèrent plus d’un verre de noble vin, à la santé du créateur de Roméo et Juliette.