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Page:Sade, Bourdin - Correspondance inédite du marquis de Sade, 1929.djvu/63

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— XLIX —


manque toutefois à ce livre pour être absolument fidèle ce que j’ai dû laisser dans les inédits : l’expression monotone des mêmes désirs, la répétition des mêmes termes, l’infatigable retour des mêmes cris, des mêmes trépignements, des mêmes roueries, de la même cautèle, des mêmes mensonges, des mêmes flatteries suivies des mêmes injures. Mais il ne faut pas tant de preuves pour démêler le mécanisme de l’instinct sous l’apparent désordre des impulsions, et l’on aura peut-être quelque pitié pour cette âme agitée et serve qui s’émeut, s’épuise, chute et recommence comme un danseur nègre au bruit du tambour.