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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/103

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nera pas son d’Olbourg ? cependant il n’est pas vraisemblable qu’on exige tout de suite, de vous, un serment qui vous cause autant de répugnance ; n’est-on pas convenu de vous laisser du tems ?… si l’on vous contraignait, n’en doutez pas, cette mère qui vous adore, et que nous chérissons si bien tous les deux, prendrait alors votre parti avec une chaleur capable de vous obtenir de nouveaux délais… hélas ! je vous rassure et je frémis moi-même ; je veux calmer des troubles qui me dévorent, je veux consoler Aline et je suis plus affligé qu’elle.

Il est vrai que je me suis opposé aux recherches que me proposait Déterville, et d’après ce que vous m’apprenez, je m’y oppose encore plus fortement ; nous pouvons souffrir des torts de ceux auxquels la nature nous à asservit, mais nous devons les respecter ; si madame de Blamont ne se trouvait pas liée, comme nous, dans cette recherche, j’oserais dire que ce soin la regarde ; mais si l’association soupçonnée