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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/122

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pas tout-à-fait dans Paris, j’en ignorais la position, plus instruite maintenant, je puis vous dire qu’elle était située près de la barrière des Gobelins. Il était environ dix heures du soir quand on arrêta dans la cour ; nous descendîmes. — La voiture fut renvoyée et nous entrâmes dans une salle où le souper paraissait prêt à être servi ; une vieille femme, et une jeune fille de mon âge, étaient les seules personnes qui nous attendissent ; et ce fut avec elles que nous nous mîmes à table ; il me fut facile de voir pendant, le souper que cette jeune fille nommée Rose, était à monsieur Delcour, ce qu’il me parut que monsieur de Mirville désirait que je lui fusse. Quand à la vieille, elle était destinée à être notre gouvernante, son emploi me fut expliqué tout de suite, et on m’apprit en même tems que cette maison était celle où je devais loger avec ma jeune compagne, qui n’était autre que cette fille de monsieur de Mirville, que monsieur Delcour et lui disaient avoir été dernièrement chercher