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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/185

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ALINE ET VALCOUR.


LETTRE XIX.


VALCOUR À DÉTERVILLE,


Paris, ce 8 septembre.



L’évènement singulier dont tu viens de me faire part, prenant, dans tes récits, la forme d’un journal, j’ai cru devoir le laisser finir, pour que ma lettre répondit à toutes les tiennes.

Oh mon ami ! quelle a été ma surprise, et quelles ont été mes combinaisons ! Il me paraît certain que les noms de Delcour et de Mirville, en déguisent pour nous de plus intéressans, et c’est dans cette supposition que je désapprouve la plainte. Madame de Blamont a affaire à un mari aussi adroit que corrompu ; si jamais il