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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/197

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viennent nuls, quand ceux des gens sont outragés. — Où est elle ?

Le financier Mirville. — Mais pas très loin je crois… Si tu veux t’en donner le plaisir ?…

Delcour. — Assurément, que l’on coure après elle, et qu’on lui dise qu’il lui revient encore un supplément de correction, de la main paternelle.

Ô mon ami ! exista-t-il jamais des atrocités réfléchies, combinées, de la force de celles-ci ? La cuisinière sort, cherche de bonne foi Sophie, et quoiqu’elle fût sur le seuil de la petite porte du jardin, heureusement elle ne la découvrit pas : telle fut la cause du bruit que cette malheureuse entendit au sein de sa douleur, et qui redoubla si bien son effroi ; n’ayant rien vu, on rentra, et l’on dit que sans doute la criminelle s’était évadée. Une réflexion subite vint aussi-tôt au président. Poursuivons notre manière de rendre leur énergique conversation.