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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/190

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sûreté. N’imaginez pas que nous restions à Paris après vous ; en accordant une infinité de choses j’en ai obtenu quelques-unes ; j’imagine bien que ce qui l’a engagé à céder les points que j’ai voulu, est l’espérance qu’il a de se débarrasser bientôt de vous. N’importe, j’en ai profité,… Voici les clauses :

1°. Je n’entreprendrai plus aucunes perquisitions sur Sophie, on m’a dit où elle était, je dois être tranquille,… et ici, on avait fort envie de me faire signer que je renonçais à l’idée de la supposer ma fille… Je me suis bien gardée de le faire.

2°. Je ne vous recevrai point à la campagne où je demande à aller tout de suite… Quelle fourberie ! quand il exige cette clause,… le traître, il a dans sa poche ce qu’il faut pour vous faire arrêter.

3°. Je ne me déferai jamais d’Augustine… Libertinage, espionage, tout ce que vous voudrez supposer d’affreux, je ne le croyais pas d’abord, j’en ai maintenant des preuves sûres… Quelle turpitude !