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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/192

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homme accoutumé au crime s’est défendu de ces deux accusations. — Je suis un homme de robe, a-t-il dit, j’ai vingt ans de plus que monsieur de Valcour, mais malgré ces considérations, soyez parfaitement sûr que si j’avais envie de me défaire de lui, je n’employerais pas des moyens aussi indignes que ceux dont vous osez me soupçonner… J’irais lui proposer des pistolets, et puisque vous me forcez de m’expliquer sur son compte… Cette voye, je la suivrai assurément, s’il ne se désiste pas des prétentions qui me déplaisent, ou s’il s’avise de mettre le moindre obstacle aux arrangemens dont nous convenons aujourd’hui, — vous ne vous défendrez pas de la lettre de cachet, lui a dit le comte, j’en ai été averti dans les bureaux. — On vous en a imposé, monsieur, a répondu le président,… on a peut-être voulu vous parler de celle obtenue contre Sophie, mais je n’en ai sûrement pas demandé de nouvelles, — si cela est lui a répliqué le comte, faites-nous