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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/364

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Post-scriptum de Déterville à Valcour.


Je l’attends,… et pour couvrir son cercueil des larmes amères de mon désespoir, et pour lui rendre les derniers soins. Je t’envoye toujours ce funeste detail, ainsi que ses lettres posthumes. Que ces cruels écrits entretiennent éternellement ta douleur. Si tu fais tant que de pouvoir survivre à celle qui sut t’aimer ainsi… Au moins regrette la sans cesse, qu’elle nourrisse toutes les pensées de ta vie, et consacre-lui tous les instans de ton existence, je ne te permets d’autres distractions que celles que la piété pourra t’offrir… Mais si jamais, quoiqu’elle te conseille, le monde te revoit après une telle perte, je dirai, Valcour n’était pas digne d’Aline, il ne l’est plus de Déterville.