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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/68

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leur opinion, que la puissance du souverain s’affaiblit en se divisant, se resserre en croyant s’étendre par le despotisme, et se dégrade en protégeant des crimes… Que cette arme dangéreuse pour une fois ou deux par siècle qu’elle frappe à propos, cinq cent fois dans le même siècle, ébranle le tronc en écharpant les branches ? Mais tout cela sont les sophismes de ceux qui en souffrent ou qui en ont souffert. De tous les temps le faible s’est plaint… C’est son lot — comme le notre est de ne pas l’entendre… Je le demande,… que serait une autorité dont les rayons bienfaisant ne s’étendraient pas un peu sur les soutiens du trône ; il n’y a que les tyrans qui portent seuls leur glaive, les rois justes et bons en partagent le poids ; et serait-ce bien la peine de le soutenir sans en frapper de temps en temps.

N’était-il pas indécent que ta maîtresse… que ma fille[1], parce qu’il lui a plu d’é-

  1. Il ne faut pas oublier qu’il croit toujours être père de cette Sophie.