ce qu’il déſirait voir en faiſant prendre ſucceſſivement
différentes poſitions, il entr’ouvrait, il
reſſerrait ; du bout du doigt, ou de la langue,
il chatouillait l’étroit orifice ; & bientôt entraîné
par la férocité de ſes paſſions, il prenait une
pincée de chair, la comprimait & l’égratignait.
À meſure que la légere bleſſure était faite, ſa
bouche, ſe portait auſſitôt ſur elle. Pendant ces
cruels préliminaires, je contenais ſa malheureuſe
victime, & les deux jeunes garçons tout nuds ſe
relayaient auprès de lui ; à genoux tour-à-tour
entre ſes jambes, ils ſe ſervaient de leur bouche
pour l’exciter. Ce fut alors que je vis, non ſans
une étonnante ſurpriſe, que ce géant, cette eſpece
de monſtre, dont le ſeul aſpect effrayait,
était cependant à peine un homme ; la plus mince,
la plus légère excroiſſance de chair, ou, pour
que la comparaiſon ſoit plus juſte, ce qu’on
verrait à un enfant de trois ans était au plus ce
qu’on appercevait chez cet individu ſi énorme &
ſi corpulé de par-tout ailleurs ; mais ſes ſenſations
n’en étaient pas moins vives, & chaque
vibration du plaiſir était en lui une attaque de
ſpaſme. Après cette premiere ſéance, il s’étendit
ſur le canapé, & voulut que ſa femme, à cheval
ſur lui, continuât d’avoir le derriere poſé ſur
ſon viſage, pendant qu’avec ſa bouche elle lui
rendrait, par le moyen de la ſuccion, les
mêmes ſervices qu’il venait de recevoir des jeunes
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