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besoins urgens de mon vit et de mon cul, vous soignerez exactement l’un et l’autre pendant toute la scène : si je me fais foutre, vous humecterez le trou de mon cul avec votre bouche ; vous mouillerez de votre langue, les vits destinés à me sodomiser ; vous les introduirez vous-même dans mon derrière ; si je fouts, vous guiderez ma pine dans les trous qu’il me plaira de perforer, que vous élargirez de même avec la salive émanée de vos lèvres : vous observerez une chose en opérant ; toutes les fois que votre bouche viendra de préparer, soit un vit, soit un cul, il faudra qu’aussitôt cette même bouche se colle sur la mienne, et la suce long-tems. Le plus profond respect, d’ailleurs, accompagnera toutes vos démarches : songez qu’il n’entre ici que des esclaves ou des victimes.

Vous, Durand, vous m’amenerez les objets, vous me les présenterez, et souvenez-vous l’une et l’autre de ne jamais faire aucun mouvement, sans me faire baiser avant vos derrières.

Quant à vous, poursuivit-il, en s’adressant aux vieilles, seulement nues de la ceinture en bas, les bras bien découverts, et