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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/344

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holocaustes, que couronne l’arbre de la mort, et faites de leurs habits, désormais inutiles, l’usage que je vous ai prescrit. Les émissaires partent ; en un instant les quatre victimes sont nues, et à mesure qu’on leur arrache un vêtement, il est aussi-tôt jeté dans les brasiers ardens de cette salle. Quelle est donc cette funeste cérémonie, dit Fontanges, en voyant qu’on brûle jusqu’à sa chemise ? pourquoi jetter au feu ce qui me couvre ? Chère fille, lui répond Noirceuil, assez brutalement, c’est que vous n’aurez bientôt plus besoin que d’un peu de terre, pour vous mettre à l’abri. — Dieu ! quel arrêt barbarre, et par où donc l’ai-je mérité ?… Qu’on approche de moi cette créature, dit Noirceuil ; et pendant que Laïs le suce, qu’une des putains lui branle le cul, et que je l’excite par des propos, le libertin se colle sur la bouche de cette fille enchanteresse, et la lui pompe un quart-d’heure de suite, malgré les résistances qu’offre sa pudeur à de pareilles tentatives ; et puis, s’emparant du derrière : oh ! le beau cul, Juliette ! s’écrie-t-il, en s’extasiant devant les fesses ; qu’il sera délicieux de foutre et de martyriser tout cela !