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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/101

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Je passai bientôt, avec Hélène, de l’inceste à la sodomie ; j’encule ce délicieux résultat de ma couille. Du cul, je passe à la bouche : elle eut eu mille jouissances à me présenter, que mes fougueux desirs n’eussent pas encore été satisfaits. Las de foutre, je la fustigeai, je la soufflettai, je la fis chier ; il n’y eut pas une seule lubricité dont je ne la rendis victime, pendant plus de quatre heures que dura cette première séance. Rassasié de luxure, je crus devoir lui déclarer enfin à qui elle avait eu affaire. Hélène, lui dis-je en la tenant encore toute nue sur mes genoux, aurais-tu quelque répugnance à retrouver le père incestueux qui fit pendre ta mère, après l’avoir foutue ? — Vous me faites frémir. — Et si ce monstre existait… s’il était dans tes bras, Hélène… dans ton cul ; et je m’y enfonçais en disant cela. Hélène s’évanouit. Mes violentes secousses au fond de son derrière la rappelèrent bientôt à la vie. Je déchargeai. Mon enfant, dis-je dès que j’eus fini,

Je t’en ai dit assez pour te tirer d’erreur ; Eh bien, connais ton père et toute sa fureur.

Oui, c’est à moi que tu dois la vie. Le frère de ta mère et moi fûmes cause de la mort de