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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/217

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laisse seul avec elle ? Eh, non, répondit le comte, nous ne devons point nous gêner entre nous, et j’espère que nos plaisirs seront désormais comme nos pensées. — À découvert, dit Bressac ; c’est le vrai charme de la société. — Et vous, mon cousin, reprit Gernande en s’adressant à d’Esterval, vous devez avoir un vit ?… De mulet, dit Bressac ; tel accoutumé que je sois de m’en introduire d’énormes dans le cul, je vous assure que le sien me fait toujours souffrir ; et Justine, sur un signe de Bressac, étant venue déculotter d’Esterval, apporta sous les yeux de Gernande l’un des plus beaux et des plus énormes engins qu’il eût apperçu de sa vie. Ah ! voilà qui est superbe, dit Gernande en essayant de le sucer, mais sans pouvoir réussir à le faire entrer dans sa bouche ; voilà qui est divin. Oh ! mon cher, que j’ai d’empressement de vous voir enfiler

    le place souvent dans les bosquets ; mais il exhale une odeur désagréable. On emploie ses feuilles par décoction, ou bien on les réduit en poudre. L’une ou l’autre manière produit des avortemens. Il en sera question dans Juliette : nous dirons là avec quelles autres sortes de plantes on l’amalgame, pour obtenir des effets plus promps et plus sûrs.