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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/263

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des femmes, elles ne s’en portent que mieux.

Gernande alors s’empare de Justine, et l’établissant sur les reins de Dorothée, il traite les fesses de notre héroïne, comme il vient de faire de celles de l’épouse de d’Esterval. On ne cesse de le sucer, quelquefois néanmoins il oblige les gitons à se sucer mutuellement, et il les arrange de manière que dans le tems qu’il en suce un, un autre le lui rend, et que celui qu’il suce, revient de sa bouche rendre le même service à celui dont il est sucé. Le comte recevait beaucoup, mais il ne donnait rien  ; sa satiété ou son impuissance était telle, que les plus grands efforts ne parvenaient même pas à le tirer de son engourdissement  ; il paraissait ressentir des titillations très-violentes, mais rien ne se manifestait. Quelquefois il ordonnait à Justine de sucer elle-même les gitons, et de venir rendre aussi-tôt dans sa bouche l’encens qu’elle en recueillerait. Toutes les postures se dérangent enfin  ; mais la comtesse demeure étendue sur son canapé. C’est alors où Gernande prie tous les spectateurs d’aider à son plan. — De quoi s’agit-il, dit Bressac  ? Voilà une femme que je vous livre, mes amis, dit Gernande  ; je vous conjure de