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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/346

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il y lit ces mots : « Prends ta belle-sœur et Marceline ta sœur, passes avec elles dans un boudoir ; là, tu mêleras le sang, et tu boiras le foutre. »

Gernande s’enferme aussi-tôt. Nous ne répéterons plus que tous en firent de même, dès qu’ils eurent reçu leur décret.

Bressac succède ; il lit la même formule ; le rouleau tombe ; on y disait : « Prends deux gitons, et marques-les ».

Dorothée suit ; le rouleau dit : « Que la Gernande et Constant te suivent ; deviens à-la-fois le bourreau de l’une, la putain de l’autre ».

D’esterval paraît : « Prends Cécile et Lili, lui dit le rouleau, et ne ménages celui-ci que pour accabler la première ».

Verneuil arrive : « Justine et John t’appartiennent, exprimes le rouleau, hasardes ton secret avec la première, que le second te venge si l’on te refuse ». Victor termine : « Prends deux gitons, dit l’oracle, et rends-toi digne de ton père ».

L’impossibilité où nous voici maintenant de suivre chacun des acteurs dans son cabinet de retraite, est cause que nous ne nous attache-