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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/144

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ludes, tous deux se retirent sans perdre de foutre ; et l’on met dans la scène lubrique un peu plus de régularité. Malgré ce petit épisode préliminaire, nos moines n’avaient pas perdu la carte ; ils avaient fort bien remarqué que la jeune Martine avait été la dernière à se déshabiller, et ma mère, la première nue. Exécutons l’arrêt, dit Siméon ; Pauline, donnes-nous des verges ; et toi, père Ives, empares-toi de cette petite putain, lies-lui les mains avec ton cordon, penches-la sur tes genoux ; je vais lui apprendre à être paresseuse ; quand je l’aurai mise en sang, tu prendras ma place. La pauvre petite fille est saisie ; elle a beau crier, se défendre, on ne l’écoute pas. Siméon fixant son attitude, au moyen du bras gauche, dont il lui entoure les reins, lui applique du droit une fessée si nerveuse, qu’en moins de vingt coups ses fesses sont toutes rouges. Venez vous mettre à genoux devant cet engin, Léonarde, dit-il à l’autre petite fille, et branlez-le sur vos petits tetons ; toi, Luce, pendant que je fouette, tu devrais polluer mon cul, encore escorié de l’attaque qu’il vient de recevoir ; tu vois comme il s’offre à toi tout entier ; chatouilles-le, ma bonne ; et toi, Pauline, viens te faire patiner par mon